Daniel Remy lu dans la presse

Article de presse 3

Le créateur d’une gymnastique enfin libre de ses mouvements

Le fondateur de la gymnastique de rectification morphologique a décidé de prendre sa retraite, après trente années de service.

Soixante-quatorze ans. Un âge où l’on profite généralement de sa retraite depuis pas mal d’années. Pour Daniel Remy, c’est la fin de quarante ans de passion pour la gymnastique de rectification morphologique. Mal de dos, articulations bloquées, sciatiques, cette méthode aurait fait ses preuves au fil des années pour soigner ces maux du quotidien. Professeur de danse classique à ses débuts en 1972, il a peu à peu donné des cours de maintien en forme à des mères de famille qui en faisaient la demande.
Après avoir été approché par la Fédération française de gymnastique pour aider à la préparation physique des athlètes, il a mis en place les exercices de rectification morphologique en 1982.
À partir de là, Daniel Rémy a approfondi ses recherches en étudiant la gestuelle de ses élèves pendant les cours.

De l’émotion pour la dernière
Il a mis à contribution sa compagne Marie-Christine, qui « a servi de cobaye à plusieurs reprises pour ses avancées ». Une femme qui l’a toujours suivi et est devenue également passionnée de cette gymnastique : « je participe à ses cours en tant qu’élève et lorsqu’il y a des petits soucis à la maison, cette passion commune prend le dessus sur tout le reste », confie-t-elle. La passion, le professionnalisme et la rigueur. Des mots d’ordre que Daniel Rémy a fait partager à ses élèves durant une trentaine d’années. Edith Labelle, comptable a participé à ses cours et avoue que « cela n’existe nulle part ailleurs. J’ai une scoliose et cette gymnastique me permet de faire du travail de musculation en profondeur ».
C’est le 28 juin que fut organisée la dernière heure de gymnastique de rectification morphologique prodiguée par le désormais retraité. A la suite de ce cours, un pot de départ surprise a été organisé par tous ses élèves pour le remercier de toutes ces années d’effort. Un rendez-vous rempli d’émotion pour les époux Rémy, avec la remise d’un livre d’or compilant de nombreux témoignages d’affection et de reconnaissance. Cette retraite n’est pas synonyme de fin définitive avec le monde de la gymnastique de rectification puisqu’il a reçu des sollicitations de la part de médecins et des propositions d’homologation de sa méthode inédite.
Une façon pour Daniel Rémy de continuer à se consacrer à sa passion afin qu’elle perdure tout en profitant de sa retraite, un minimum.

De notre stagiaire
REMI LEFEUVRE

Dans ces exercices, tout part du bassin
Pour Daniel Rémy, le point principal de cette méthode est le bassin. C’est le centre de gravité du corps et il doit rester parfaitement équilibré. Les déformations du dos et des membres inférieurs seraient dues au déséquilibre du bassin.
Ce concept est basé sur l’allongement et le rééquilibrage ligamentaire mais c’est aussi un travail sur le tonus et les masses musculaires. La rapidité et l’importance du rythme de gymnastique sont étudiées en fonction des maux et du métabolisme de chaque personne.
Le but final de la gymnastique de rectification morphologique est d’obtenir une silhouette anatomiquement et visuellement parfaite.


Article de presse 1

Après vingt ans de recherches

Un professeur de danse rémois crée une nouvelle méthode de gymnastique

Problèmes de vertèbres, genoux en difficultés, hanches "décalées", voûte plantaire trop "écrasée", cellulite... Elles sont nombreuses les difficultés qui assaillent notre corps...
Un professeur de danse, M. Daniel Remy, vient de créer, après vingt ans de recherches, une nouvelle méthode pour traiter ces difficultés corporelles.

Des témoignages

Après quelques mois d'efforts réguliers, dans son établissement, une transformation réelle de certaines silhouettes a pu être constatée. Des témoignages élogieux, par centaines, montrent combien les résultats obtenus dans de nombreux cas sont probants.
La méthode de Daniel Remy a suscité l'intérêt de kinésithérapeutes et d'éminents responsables du corps médical qui l'ont visiblement encouragé à la faire homologuer, afin d'en faire bénéficier le plus grand nombre.
Existe t-il un secret, jalousement préservé jusqu'alors ? Même pas. Seulement l'expérience. Vingt ans de cours de danse classique donnés dans cette ville, vingt ans d'observations sur l'harmonie du corps humain, ses possibilités extraordinaires et des anomalies.

C'est ainsi que Daniel Remy a crée son atelier de gymnastique et de rectification morphologique. Sa méthode est alors au point. Elle fera rapidement ses preuves.
Allongement ligamentaire, développement des masses musculaires, soutien de la colonne vertébrale, repositionnement progressif des genoux, stabilité du pied... Tout cela fait l'objet de mouvements réguliers, d'exercices programmés avec rigueur. Et lorsque ces efforts sont soutenus pendant plusieurs mois, les résultats sont étonnants.

Chasser la cellulite

A raison de deux cours d'une heure par semaine - et cela pendant trois ou quatre mois - nombreuses ont été les femmes champenoises qui ont pu ainsi apparaître au mieux de leur charme et leur forme à l'heure de partir en vacances.
Mais Daniel Remy s'est "attaqué" à des cas encore plus difficiles que cette lutte menée - avec succès contre la cellulite - puisque certaines déformations importantes ont pu disparaître chez plusieurs de ses clientes.
"Prendre du poids" était devenu une nécessité psychologique. Après ces cours, non seulement j'ai vraiment maigri, mais je me suis renforcée sur le plan musculaire et, depuis, je n'ai pas regrossi", nous a confié une Rémoise d'une quarantaine d'années.
"Oui, j'avais pris du ventre, du bide comme on dit vulgairement, nous a expliqué un cadre encore jeune et toujours aussi dynamique, il a retrouvé sa ligne et son moral de vainqueur...
Daniel Remy propose à ses habitués près de 300 exercices différents adaptés à chacun et selon une progression parfaitement étudiée.
Certaines pratiques ont été inspirées de "techniques" déjà éprouvées, mais l'ensemble constitue une innovation tout à fait remarquable.
Certes, pour lui, "les dégâts sont parfois provoqués dans l'enfance". La pédiatrie, la médecine scolaire ont donc un rôle primordial à jouer. Mais cela se poursuit souvent dans les modes de la vie d'adulte. Ainsi, certaines femmes ont eu des problèmes à cause de l'usage des hauts talons.
La pratique abusive de certains sports est parfois préjudiciable... Bref, c'est un regard neuf sur notre corps que nous propose ce spécialiste rémois.
Rectifications du buste, renforcement des muscles abdominaux, lutte contre l'obésité, diminution de la largeur du bassin, "fonte des fesses" sont traités energiquement, avec son précieux concours...
"De 17 à 70 ans, il y a souvent quelque chose à faire en ces domaines, et rares sont les cas vraiment insolubles", estime Daniel Remy.
Preuves photographiques à l'appui - avant et après l'application de la méthode - il a été en mesure de démontrer ses résultats.

Certains spécialistes du corps médical l'ont encouragé à demander l'homologation officielle de sa méthode. Tant mieux. Mais d'ores et déjà, nombreuses ont été celles qui lui ont rendu visite et ont été "transformées".
Au delà de la nutrition, d'une vie équilibrée, il existe donc une méthode pour corriger certaines évolutions gênantes. Elle portera désormais le nom d'un Rémois.

Article de presse 2


Rectifier sa morphologie :
une méthode à homologuer

Articulations bloquées, mal au dos, corps fourbu après une grossesse...
Pour oublier leurs douleurs, les Rémois étirent muscles et ligaments chez Daniel Remy.

Basculement du bassin, allongement des ligaments, des muscles. Personne ne souffle mot. De 9 à 70 ans, ils sont tous à l'écoute de leur corps. Au cours Remy, la concentration s'impose d'elle même. Objectif : rectifier les défauts morphologiques.
"C'est pas de la gonflette", prévient Joseph Paciorek, 62 ans, "à condition d'avoir de la volonté et du courage, cette gymnastique apporte bien être, tonicité et souplesse". Un bien être qu'il goûte trois fois par semaine depuis douze ans. "Avant, j'étais bloqué de partout, les articulations...".
L'adresse de la rue Libergier, cent quatre vingt Rémois de 9 à 70 ans se la sont communiquée de bouche à oreille. "Je n'ai plus mal au dos", atteste Colette Padet, 44 ans et dix ans de pratique assidue pour oublier les souffrances d'une très grosse scoliose. La méthode Remy? "Une école d'endurance. Pour être efficace, elle doit être pratiquée deux fois par semaine au minimum".
Pour son inventeur, un idéal de prévention : "La méthode devrait être enseignée dès la maternelle", assène Daniel Remy, pour éviter les problèmes occasionnés par de mauvaises positions, des chaussures mal adaptées, etc". Après trente deux ans de recherche (lire par ailleurs), il ne décolère plus : "Je vois arriver des gens complètement déglingués. C'est incroyable !".

Fanatiques

Un besoin morphologique évident - une colonne vertébrale en S - a ainsi conduit Marie-Thérèse, 68 ans, à se lancer voici six mois. "Cinquante ans sans faire de gym, évidemment j'ai des courbatures ! Mais cela a déjà amélioré mon attitude".
Le maintien, l'un des aspects primordiaux pour Lydie, 47 ans. "C'est un sport à part entière, de la tête au pied. Je recherchais une gymnastique sérieuse. Ici, chacun a un conseil par rapport à sa position à rectifier". Depuis huit ans, elle ne peut plus se passer de "ce bien-être musculaire" conjugué à l'apprentissage d'une "maîtrise de soi".
"Je suis vraiment une fanatique dans le bon sens du terme", avoue Pascale, 33 ans. Les grosses masses musculaires acquises par une longue pratique de l'athlétisme et du vélo sont oubliées : "cette gymnastique m'a affinée les jambes et décomplexée". Le dépassement de soi exigé par les exercices l'aide psychologiquement : "Quand j'ai des coups durs dans le travail, j'arrive à prendre maintenant sur moi".

Pas Lourdes !

Tous les témoignages convergent, Monique, 45 ans, "a récupéré le muscle et l'usage de sa jambe" après une opération du ménisque. "C'est quand même pas Lourdes !", modère l'entraîneur, "pour un problème moyen, il faut compter à peu près un an d'exercices réguliers".
Austère et néanmoins séduisante. "Quand je n'ai pas ma gymnastique, je suis en manque", confie Catherine Desplanques, "je sors des cours en chantonnant, épanouie, avec l'énergie rééquilibrée". Elle conjure ainsi depuis vingt ans les varices qui affligent les autres femmes de la famille.

La méthode Rémy, elle y croît : "S'il parvenait à être épaulé par un médecin, la méthode pourrait être homologuée". L'inventeur se moque de la renommée. Seulement, "à quelques années de la retraite", il aimerait passer le flambeau. Il se propose de préparer des formateurs dans l'attente d'une "reconnaissance de la médecine".

Légende de la photo : être à l'écoute de son corps.
Nancy Gouin
Pour les médecins et étudiants intéressés par la conceptualisation de cette méthode, ou les Rémois confrontés à un problème morphologique, prendre contact au 26.47.24.23.

Cherche un maître des mots

Le Conservatoire de Reims, les ballets à Toulouse, Béziers... Une formation de danse classique pour Daniel Remy. Jusqu'au jour où la Fédération française de gymnastique l'appelle à diriger des stages pour "rectifier les cambrures excessives des gymnastes et leur apporter le maintien comme ce qui se faisait en URSS".

Un virage décisif, pris au début des années 60. Le Rémois tourne le dos à sa carrière pour se lancer dans la recherche et l'enseignement. "Je suis un fils d'ouvrier et la danse ne rapporte pas lourd. Quand je me suis marié, j'ai monté mes cours pour vivre. J'ai commencé dans les sous-sols de l'Opéra".
Danse et maintien, déjà, avant de s'orienter progressivement vers la rectification morphologique. "Confronté à tous les problèmes physiques", il affine petit à petit les exercices, tout en suivant des stages de gymnastique médicale.
Son problème? Arriver à conceptualiser trente-deux années de recherche. Il a besoin de l'aide d'un médecin pour "expliquer, ligament par ligament, muscle par muscle, la progression de la méthode". Pour Daniel Remy, les mots sont bien plus difficiles à maîtriser que les corps.

Légende de la photo : Le souhait de Daniel Remy : "en faire profiter les autres".

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